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BOURG stèles du parvis de l’église

Sur une placette, située devant le mur de l’enclos paroissial, se dressent deux stèles tronconiques de l’âge du fer qui proviendraient du cimetière armoricain de Rozantremen, à Plomeur. La plus grande de ces stèles est cannelée, l’autre a une surface unie.steles-de-leglise

Stèles de l’Âge du Fer

Les stèles armoricaines de l’Âge du Fer se comptent par milliers dans toute la Bretagne. Contrairement aux menhirs, beaucoup plus anciens qui sont des pierres brutes, les stèles armoricaines sont taillées. Elles sont très diverses dans leurs dimensions et dans leurs formes : ovoïdes, hémisphériques, tronconiques, à section circulaire, ou polygonales, lisses, et certaines à cannelures longitudinales et certaines décorées de motifs géométriques ou curvilignes. Un grand nombre étaient en relation avec des sépultures à incinération ou des nécropoles comme celle de Kerveltré. Certaines ont été christianisées par l’ajout d’une croix en pierre comme celle située au bord de la route de Plomeur en haut du bourg. (Jean-René Chatillon 2016)

CASTELLOU

 

Stèles de Castellou-Braz

Quatre stèles ovoïdes, localement appelées pierres phalliques, ont été découvertes au hameau de Castellou-Braz. La plus grande d’entre elles porte une cupule à son extrémité la plus large (non localisées en 2016) .

En 1976, des photographies aériennes révèlent des structures en creux, curvilignes et parallèles, et des substructions centrales en forme de quadrilatères correspondant aux fondations. Des fouilles de sauvetage permettent de reconnaître, en 1990, un camp retranché de l’âge du fer d’une superficie approximative de 10 hectares englobant les lieux-dits Castellou-Braz et Castellou-Peron. Les fossés comblés mesurent 6 mètres de large et 3,70 mètres de profondeur. Les sondages livrent des tessons de céramique allant de La Tène ancienne à l’époque gallo-romaine et même médiévale. Une stèle gauloise est couchée au bord d’un ruisselet, en contrebas de ce camp retranché.

Un souterrain de l’âge du fer, comportant quatre chambres, est découvert sur le même site en 1997, et des substructions visibles sur les photographies aériennes sont des fondations gallo-romaines.

 

KERFILIN calvaire

Calvaire de Kerfilin(1505) ou Kerfilha ou Croas-An-Istilli  ou Croas An Esquidi. 4m

Croix monolithe sur socle, fût rond à écots, crucifix, larrons adossés à la croix, Pieta.

Ce calvaire est connu sous le nom de Croas an Esquidi, croix des abcès. La croix porte non seulement le Christ, mais aussi, de part et d’autre, les deux larrons adossés. Le verso soutient en plus une pietà.

C’est un monument votif, car les bubons du fût évoquent ceux de la peste. Il a été érigé pour remercier le Ciel de la fin d’une grave épidémie.

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Croix abattue par une tempête à la fin des années 1970, restaurée par Henri Tirilly.

 

KERFILIN manoir

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Porche et puits du manoir de Kerfilin (1746)

De l’ancien manoir du XVIesiècle, il ne reste plus que des pierres éparses intégrées dans les murs des nouveaux bâtiments et un porche monumental dont les voussures en cavet partent de la base des pieds-droits. L’accolade s’appuie sur deux écus et enferme un autre écu à six hermines juste sous la pointe de l’accent circonflexe.

Dans la cour, un puits à murs et margelle de plan carré est élevé en pierre de taille. Il porte deux blasons sous une couronne de baron et la date de 1746. À proximité, un bassin circulaire en granite proviendrait de l’ancienne chapelle de Kerdevot, qui se trouvait dans le bourg.