Patrimoine historique

BLOCKHAUS

Domaine public

Témoin du recul de la ligne de rivage, ce blockhaus construit à environ 30 mètres du rivage pendant la seconde guerre mondiale s’en trouve aujourd’hui éloigné de 100 mètres. On peut donc estimer à 2 mètre/an le recul moyen de la ligne de rivage depuis 1940 dans ce secteur de la baie d’Audierne.

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BOURG calvaire

Domaine public

Calvaire de la Croix, XVIe, restauré au XIXe siècle, situé à l’origine au carrefour de la rue de la Croix et de la route de l’enclave. 4m

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BOURG conserverie

Domaine public

Cheminée de la conserverie (salle polyvalente) et maison de maître (mairie et logements)

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2016-07-27-10-35-22façade sud
20161025_185846façade nord

Cette conserverie a été créée à st Jean en 1926.

Main d’oeuvre : 6 hommes et 40 femmes à l’année et l’été 12 à 16 hommes.

Calendrier de fabrication assez lâche :
-pâté de porc : presque toute l’année
-langoustine : idem
-petits pois : du 15 juin au 15 juillet
-haricots verts : après le 15 juillet
sardines : juil à fin nov. parfois jusqu’au 15 déc.

le chiffre d’affaires dépasse 1 500 000 francs. La grande originalité de l’usine est la dispersion de ses ventes : avant la guerre l’usine vendait à 58 départements français.

Carte de visite de l’usine

(carte de visite TPE 2003)

Etiquette de boîte de conserve

(TPE 2003)

Photo ancienne

Groupe d’ouvriéres. (TPE 2003)

Boîte de conserve

Boîte retrouvée en 2016 par l’arrière petit-fils de Pierre Balouin, ancien maire de la commune, lors du déménagement d’un mas à St Rémy de Provence ( transmis par Francis D. d’Avignon).

BOURG école

Domaine public

Ecole communale

Cette école publique mixte, prévue pour accueillir environ 130 élèves, a été réceptionnée le 07 mars 1915 par M. Pierre-Jean Tanneau, maire, et M. Deroux, architecte.

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façade est (côté nord)

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façade est (côté sud)

Histoire de l’école publique de Saint-Jean-Trolimon. (auteur : M. Pierre Le Cossec (1935…)

Le Centenaire de l’Ecole Publique de SAINT JEAN TROLIMON 1915-2015

Un peu d’histoire: dans l’esprit des années 1880, la consolidation du régime politique né en1875 passe par l’instruction publique . En laïcisant l’école ,ils veulent affranchir les consciences de l’emprise de l’Eglise et fortifier la patrie en formant des citoyens, toutes classes confondues sur les mêmes bancs. Ainsi sont nées les lois scolaires de Jules FERRY qui prononcent la gratuité de l’école publique et le caractère obligatoire de l’enseignement( loi du 16 juin 1881).

10 Août 1900
Par décision du 6 de ce mois, Mr le ministre de l’Instruction Publique a décidé la transformation, en une école mixte à deux classes des deux écoles spéciales de garçons et de filles de Saint Jean Trolimon.

24 Août 1912
L’insuffisance de l’école mixte du bourg de St. Jean- Trolimon est rappelée par l’inspecteur d’Académie à Mr le Préfet du Finistère.
Les deux classes de l’école ont , en effet, une superficie totale de 73 m2 pour 134 élèves, c’est à dire, la moitié à peine de la surface règlementaire, leur éclairement est insuffisant et leur mobilier massif est incommode. La cour ne couvre que 68 m2 alors qu’en raison du nombre d’élèves elle devrait en couvrir plus de 600 m2 et que dans tous les cas, elle ne peut règlementairement avoir moins de 200m2. Les cabinets d’aisance sont fort mal installés et il n’existe pas d’urinoirs. Le préau couvert a tout juste 3 m2.
Dans de telles conditions , la construction d’une école neuve parait s’imposer. Etant donnée la population de la commune(1124 habitants) et le nombre des élèves de l’école mixte(77 garçons ,57 filles) Mr l’Inspecteur d’Académie estime , qu’il y aurait lieu de prévoir un groupe de 2 écoles spéciales l’une à 2 classes pour les garçons, l’autre à classe unique pour les filles.

25 Février 1913
Construction d’un groupe scolaire : choix de l’emplacement , approuvé par l’inspecteur d’Académie et le Préfet du Finistère.

28 septembre 1913
Procès verbal d’adjudication des travaux à entreprendre pour la construction d’un groupe scolaire au bourg de St JeanTrolimon :les travaux s’élèvent à  47000 francs non compris les honoraires d’architecte.

Etaient présents Mr le maire Pierre Jean Tanneau assisté de messieurs Jégou et Cosquer , conseillers municipaux,en présence de Mr Desyeux receveur municipal et de Mr Deroux architecte.
Les entrepreneurs qui désiraient soumissionner ont été invités à déposer sur le bureau leurs soumissions .
Le marché a été remporté par Mr Joseph Poulain entrepreneur à Pont-l’Abbé parmi 6 autres soumissionnaires.

29 octobre 1913
Voie d’accès au groupe solaire pour laquelle le conseil municipal a contracté un emprunt de 1350 francs sur 30 ans.

7 mars 1915
Procès verbal de réception définitive du groupe scolaire.
l’an mil neuf cent quinze et le sept mars
Je soussigné DEROUX, architecte à Quimper chargé de la direction de travaux de construction du groupe scolaire de St Jean Trolimon , me suis  transporté sur le lieu des dits travaux , et ai procédé à leur vérification, en présence de Monsieur le Maire ,assisté de Messieurs COSQUER et JEGOU conseillers municipaux et en présence de l’entrepreneur dûment convoqué à cet effet.
Nous avons constaté que tous les ouvrages ont été exécutés conformément aux règles de l’art et aux conditions énoncées au devis et au cahier des charges: en conséquence, le délai de garantie étant expiré, nous en avons prononcé la réception définitive.

Document signé par le maire Pierre Jean TANNEAU, les conseillers municipaux JEGOU et COSQUER , l’architecte DEROUX.

BOURG église

Domaine public

Eglise St Jean Baptiste, dédiée à l’origine à St Rumon.

Pignon ouest du XVIe avec escalier sur les rampants, clocher du XVIIIe, nef de 1885-1886.

Vitraux des 7 saints de Bretagne. Statuaire de St Jean Baptiste, St Herbot et St Mathieu (St Vao). Chaire, stalles et autels en bois sortant des ateliers de Denis Derrien.

De plan rectangulaire, l’église Saint-Jean-Baptiste est reconstruite en 1886, sur les plans de Joseph Le Bigot, à l’emplacement de l’ancien édifice, avec remploi de la façade du XVIe siècle. Dans cette façade s’ouvre en saillie un ancien porche de baptême décoré de crochets et de feuillages, sculpté à l’intérieur, d’une tête d’homme et d’un petit dragon. Initialement, la porte devait être en anse de panier. Un tassement lui a peut-être donné sa forme actuelle en fer à cheval. Un escalier extérieur permet de monter jusqu’à la tour par le rampant nord. L’intérieur de l’église comprend une nef de sept travées, avec bas-côtés. Le chœur occupe la dernière travée et se termine par un chevet plat en faible saillie. Les arcades en tiers-point pénètrent directement dans les piliers octogonaux. Le ciel de la nef est lambrissé en berceau avec entraits.

A l’intérieur :

La statue de Saint-Jean-Baptiste

L’ancienne trève était jadis sous le vocable de saint Rumon. Au XVIIe siècle, saint Jean lui est adjoint et le village prend le nom de Saint-Jean-Rumon, puis de Saint-Jean-Trolimon. Saint Rumon n’étant plus honoré en Bretagne, la paroisse se choisit alors Jean-Baptiste comme nouveau patron. Dans l’église, le mur du chevet est orné de deux statues en bois du XVIIe siècle représentant Jean l’Évangéliste et Jean-Baptiste tenant chacun un livre, l’un ouvert, l’autre fermé. Le manteau richement brodé de Jean-Baptiste ne représente pas de façon réaliste la tenue des ermites.

La clochette portative

Cette clochette, qui servait au moment de l’élévation, des enterrements ou du port du viatique en ville, est l’une des plus anciennes de ce genre conservées intactes dans la région. Elle porte l’inscription : « S. Ma. Or. Gabriel. Pen. 1663, Santa Maria Ora pro nobis, don de Gabriel Pen. 1663 ». Pen évoque les seigneurs d’un manoir proche, les Penfenteuniou.

A l’extérieur : les pierres tombales

L’enclos n’englobe plus de cimetière depuis 1981. Il conserve cependant deux pierres tombales anciennes gravées de cœurs et de croix. Sur l’un des piliers d’accès à l’enclos est gravé « Furic. Prêtre », et sur l’autre la date de 1824. (Emilie Tanniou)

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façade sud

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BOURG fabrique de chaussons

Bâtiment détruit en 2018.

Usine de chaussons dite « usine peaux de lapins »
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Pierre sculptée en façade présentant un visage

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Environ 40 employés.

Travail fait en partie à domicile et à la prison de Mesgloaguen à Quimper (tressage). Matériel récolté une fois par semaine à la prison par le patron de l’entreprise.

Babouches exportées en Tunisie. (Propos recueillis par le groupe 2016)

*l’usine à chaussures :
idée d’un soldat démobilisé en 1919 pour gagner sa vie en tressant des chaussures de paille. Son entreprise prospéra et en 1939 occupait 3 hommes et 20 femmes en atelier et 20 ouvrières à domicile. Avec un matériel des plus simples sont fabriquées des chaussures diverses : sabots de paille tressée, pantoufles de raphia, mules et babouches en raphia ou rabane. Le chiffre d’affaire en 1939 atteignait 2 millions de francs.

La concurrence n’est guère à redouter, il n’y a qu’une ou deux entreprises semblables en France, la principale est à Pau.
Il n’en est pas moins remarquable qu’une petite entreprise, partie de rien, arrive à se développer et à imposer ses produits sur les plus importants marchés métropolitains, et même sur quelques marchés coloniaux.

Le cuir employé vient de Paris ou de petits centres de tannerie comme Gournay et Seiches-sur-le-loir. Le raphia et la rabane sont fournis par les importateurs marseillais. Les chaussures se vendent en Bretagne, surtout à Paris, dans l’Est et le midi et en Afrique du Nord. (Cécile Corbin 2016)

collection d’hiver (TPE 20003)

 


collection d’été (TPE 2003)
Les saint-jeans étaient très prisés des maraîchers parisiens  à la fois pour leur confort (la chaleur de la fourrure du lapin et la légèreté du tressage de paille) et  pour leur silence que permettait le liège fixé aux semelles de bois. Ce dernier point était particulièrement apprécié car les marchés commençaient à s’installer dans les rues de Paris dès 4 heures du matin (Denis Guillemard)
Gazette communale décembre 2016

BOURG fontaine de l’école

Domaine public

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BOURG lavoirs

Domaine public

Lavoirs sur le ruisseau parallèle à la rue de Tronoën.

2016-06-05-14-14-51lavoir du bas de la rue de Tronoën
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fontaine et lavoir situés près du parking de la rue de Tronoën

BOURG LIAOU fontaine

Domaine privé

Fontaine et lavoir du XVIIIe siècle, restaurée au XXIe siècle.

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BOURG LIAOU manoir

Domaine privé

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Manoir de Liaou (XVIIIe siècle, aile droite, façade sud)

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Partie ouest en cours d’aménagement. Puits à margelle carrée.

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Manoir de Liaou (XVIIIe siècle, aile droite, façade nord)

BOURG  ancien presbytaire

Domaine privé

Façade sud

Côté nord

BOURG stèle christianisé

Domaine public

Stèle christianisée de la route de Plomeur (âge du fer) 3,5m

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Brisée par la chute d’un arbre au cours de la tempête Zeus le 08.03.2017, la croix a été restaurée par l’entreprise Granit de Plomeur.

BOURG stèles du parvis de l’église

Domaine public

Sur une placette, située devant le mur de l’enclos paroissial, se dressent deux stèles tronconiques de l’âge du fer qui proviendraient du cimetière armoricain de Rozantremen, à Plomeur. La plus grande de ces stèles est cannelée, l’autre a une surface unie.steles-de-leglise

 

 

 

 

CASTELLOU

Domaine privé

Stèles de Castellou-Braz

Quatre stèles ovoïdes, localement appelées pierres phalliques, ont été découvertes au hameau de Castellou-Braz. La plus grande d’entre elles porte une cupule à son extrémité la plus large (non localisées en 2016).

Camp

En 1976, des photographies aériennes révèlent des structures en creux, curvilignes et parallèles, et des substructions centrales en forme de quadrilatères correspondant aux fondations. Des fouilles de sauvetage permettent de reconnaître, en 1990, un camp retranché de l’âge du fer d’une superficie approximative de 10 hectares englobant les lieux-dits Castellou-Braz et Castellou-Peron. Les fossés comblés mesurent 6 mètres de large et 3,70 mètres de profondeur. Les sondages livrent des tessons de céramique allant de La Tène ancienne à l’époque gallo-romaine et même médiévale. Une stèle gauloise est couchée au bord d’un ruisselet, en contrebas de ce camp retranché (photo sous Kerbonnévez).

Un souterrain de l’âge du fer, comportant quatre chambres, est découvert sur le même site en 1997, et des substructions visibles sur les photographies aériennes sont des fondations gallo-romaines.

GORRE BEUZEC lavoir

Domaine public

 

KERBLEUST croix

Domaine public

Croix médiévale monolithique sur socle circulaire (Haut Moyen Age) 2,30m

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KERBLEUST   fontaine

Domaine privé

Fontaine et lavoir. Source du ruisseau passant au bourg de Saint-Jean-Trolimon.

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Domaine privé

Puits de  Kerbonnevez (XVIème siècle)

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Blasons : baron du Pont à gauche, dame du Juch à droite. Pierre récupérée dans un talus provenant de l’ancien manoir de Kerbonnevez.

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Stéle gauloise couchée proche d’un ruisseau près de Castellou Peron.

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KER. stèle

Domaine privé

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Stèle de Ker. (âge du fer) anciennement placée au bord de la route principale contre un talus, non loin du ruisseau.

KERFILIN calvaire

Domaine public

Calvaire de Kerfilin(1505) ou Kerfilha ou Croas-An-Istilli  ou Croas An Esquidi. 4m

Croix monolithe sur socle, fût rond à écots, crucifix, larrons adossés à la croix, Pieta.

Ce calvaire est connu sous le nom de Croas an Esquidi, croix des abcès. La croix porte non seulement le Christ, mais aussi, de part et d’autre, les deux larrons adossés. Le verso soutient en plus une pietà.

C’est un monument votif, car les bubons du fût évoquent ceux de la peste. Il a été érigé pour remercier le Ciel de la fin d’une grave épidémie.

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Croix abattue par une tempête à la fin des années 1970, restaurée par Henri Tirilly.

KERFILIN fontaine

Domaine privé

À 200 mètres au sud-ouest de la cour de l’ancien manoir subsiste une fontaine monumentale du XVIIe siècle. L’édicule porte un arc en plein cintre, et des colonnettes reposent sur des murets en pierre de taille. Un autre muret sépare le bassin de la fontaine d’un lavoir.

 

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KERFILIN manoir

Domaine privé

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Porche et puits du manoir de Kerfilin (1746)

De l’ancien manoir du XVIesiècle, il ne reste plus que des pierres éparses intégrées dans les murs des nouveaux bâtiments et un porche monumental dont les voussures en cavet partent de la base des pieds-droits. L’accolade s’appuie sur deux écus et enferme un autre écu à six hermines juste sous la pointe de l’accent circonflexe.

Dans la cour, un puits à murs et margelle de plan carré est élevé en pierre de taille. Il porte deux blasons sous une couronne de baron et la date de 1746. À proximité, un bassin circulaire en granite proviendrait de l’ancienne chapelle de Kerdevot, qui se trouvait dans le bourg.

KERVELTRE fontaine

Domaine public

XVIe-XVIIe siècle

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Fronton récupéré par les services municipaux au fond du bassin en septembre 2017.

Aspect de la fontaine à l’origine (photo de « Patrimoine des communes du Finistère »).

Inscriptions gravées sur les pierres de la fontaine.

Aspect retrouvé de la fontaine de Kerveltré après restauration du fronton par l’entreprise Granit de Plomeur en 2018.

 

KERVELTRE stèle

Domaine public

Brisée en quatre morceaux, la stèle cannelée de Kerveltré a été réparée avec un ciment blanc et redressée à une centaine de mètres au sud de son site d’origine. Elle faisait partie d’un ensemble de stèles découvertes dans une parcelle appelée Parc-ar-Menhir, champ funéraire de l’âge du fer. Les fouilles réalisées dans cette nécropole ont permis d’inventorier quatre-vingts urnes cinéraires et autant de tombes à inhumation. Ces sépultures étaient accompagnées d’objets de parure : jambières, bracelets, fibules, torques, pendeloques, épingles et pendants d’oreilles. Certains de ces bijoux étaient en or, d’autres en bronze ou encore en jadéite. Cette importante collection se trouve aujourd’hui au musée des Antiquités nationales, à Saint-Germain-en-Laye.

À 200 mètres au nord de la nécropole, les traces d’un village de l’âge du fer ont été reconnues. Il y avait là cent cinquante habitations en clayonnage, de forme ronde et d’un diamètre variant de 2,5 à 4 mètres.

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Le torque en or de Kerveltré

En 1874 au lieu-dit « Parc-ar-Menhir, au sud du hameau de Kerveltré, furent découvertes fortuitement plusieurs urnes cinéraires contenant des bijoux en bronze et trois bracelets en or massif. Malheureusement les bracelets furent immédiatement vendus à un orfèvre et fondus et il n’en reste aucune trace. En 1876 un squelette fut déterré par le paysan qui exploitait cette parcelle. Près de ce squelette fut également découvert un torque en or massif de 433 grammes décoré de chevrons. Ce torque présente des similitudes avec d’autres parures en or découvertes au Hinguet (22), à Massigny (85) et à Guinès (62) de par sa forme et son décor au burin. En 1924 ce torque fut acheté avec la collection de Paul du Chatellier par le MAN (Musée d’Archéologie Nationale) de Saint-Germain-de-Laye où il est toujours exposé. (Jean-René Chatillon 2016)


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LE STANG lavoir

Domaine public

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ST EVY calvaire

La croix fleuronnée du calvaire (XVIème siècle) porte un Christ et sur son socle trône une reproduction de Pieta (original à la chapelle de Tronoën).

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ST EVY chapelle

Chapelle (1660). Plan en tau. Statuaire en bois (XVIIe) :St Ewy, St Cado, St Fiacre, crucifix restauré. Vitraux, créés par Guy Trévoux, inspirés par l’environnement local.

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Vitraux réalisés par Guy Trévoux.

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ST EVY fontaine

Fontaine située contre la façade sud de la chapelle dans un angle du tau. L’eau de la source soulagerait les rhumatismes.

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TREVINOU croix

Domaine public

Croix médiévale monolithique sur socle circulaire.

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TREVINOU fontaine

Domaine privé

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TREVINOU manoir

Domaine privé

Manoir de Trevinou (XVe, reconstruit au XVIIe siècle)

Fenêtres à meneaux du XVIe siècle, porte à accolades du XVe siècle.

Fontaine adossée à un muret à 100m au sud du manoir.

 

TRONOËN calvaire

Domaine public

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Gazette communale décembre 2016

TRONOËN chapelle

Domaine public

Chapelle du XVe édifiée sur le site d’un ancien temple gallo-romain dédié à Vénus.

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Statuaire : ND de Tronoën, St Maudez, Ste Barbe, groupe de l’Annonciation (fin XVe), Pieta du calvaire de St Evy, Vierge, anges adorateurs en bois (XVIIIe).

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St Sernin

Vitraux modernes (jaune pour le sable, bleu pour la mer) créés par l’atelier Michel Petit en 1990 (58630 Thivars).

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Originalité : tête du guetteur de Tronoën à repérer au niveau du porche sud-est. Maître-autel d’une seule pierre de 5,35m sur 1,10m.

Charpente de la chapelle :

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Le guetteur de Tronoën

Le reflet du visage de la statue dans un miroir (photo de M. Fradet).

 

Les vases de Tronoën

Ces vases aux motifs floraux repoussés et gravés ont été façonnés dans des douilles d’obus en laiton de calibre 75mm datant de la 1ère guerre mondiale. L’auteur en serait Jean Coïc, ancien poilu installé route de Pont-L’Abbé à St-Jean. Les témoignages indiquent qu’il s’installait dans les champs autour de chez lui dans les années 50 pour réaliser ces vases à la main.

 

Pardon de Tronoën

Cérémonie religieuse se déroulant le 3ème dimanche de septembre, ce pardon est , depuis quelques années, l’occasion de bénir les surfeurs.

Départ de la procession près du calvaire (début XXe siècle)


La procession arrive à la fontaine

 

l’assemblée des fidèles le jour du pardon


La procession en 19.. avec les banières de la paroisse de Saint-Jean-Trolimon


TRONOËN fontaine

Domaine public

Fontaine St Maudez (XVème siècle)

L’eau de source qui alimente cette fontaine dédiée à St Maudez est réputée pour guérir des piqûres de toutes sortes Par dévotion, on pratiquait ici la tradition des bravigou (= jolies petites choses), pièces ou morceaux de porcelaine jetées en offrande au fond du bassin en fonction de ses moyens.

La fontaine alimente un lavoir en pierres de taille et une mare.

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La fontaine au début du XXème siècle

TRONOËN oppidum

Domaine public

Fouilles (Paul Du Chatellier 1877)

Période protohistorique et antique

Des fouilles réalisées sur l’oppidum situé cent mètres plus au nord de Notre-Dame de Tronoën attestent la présence d’un sanctuaire celtique (fanum) du second âge du fer, période s’étendant du Ve au Ier siècle av J.C. Des objets cultuels en fer (armes pliées), des urnes funéraires, des fibules et des fragments d’un casque italo-celtique en fer et en bronze ont été exhumés. Cela en ferait à ce jour le plus ancien site cultuel de l’ouest de la Gaulle, auquel succéda ensuite un temple gallo romain dédié à Venus anadyomène qu’une route antique desservait depuis Quimper. (Denis Guillemard 2016)

Fouillé partiellement à la fin du 19e siècle par Paul du Chatellier, le site de Tronoën, implanté sur un promontoire naturel qui domine la baie d’Audierne, a été utilisé comme place forte (oppidum) et comme sanctuaire par les Celtes armoricains dès le premier Âge du fer puis par les Galloromains. Des dizaines d’armes en fer (épées, lances, éléments de bouclier, chaînes de ceintures) volontairement mutilées ont été déposées en offrande dans les fossés entourant le sanctuaire gaulois. Le sanctuaire gallo-romain qui se superpose au sanctuaire gaulois a livré de nombreuses monnaies, des céramiques, et d’innombrables statuettes de Vénus en terre blanche. (Jean-René Chatillon 2016)

Période médiévale

Le Haut Moyen Age voit le site participer au système de défense mis en place par les comtes de Cornouaille pour lutter contre les raids normands qui ravagèrent l’Europe du IXe au XIe siècles. Tronoan en hérite etc…   (Denis Guillemard)

 

TRONOËN sacristie et bâtiments connexes

Domaine public

XVIe siècle (sacristie et annexe)(chaumière)

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