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BLOCKHAUS

Témoin du recul de la ligne de rivage, ce blockhaus construit à environ 30 mètres du rivage pendant la seconde guerre mondiale s’en trouve aujourd’hui éloigné de 100 mètres. On peut donc estimer à 2 mètre/an le recul moyen de la ligne de rivage depuis 1940 dans ce secteur de la baie d’Audierne.

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BOURG conserverie

Cheminée de la conserverie (salle polyvalente) et maison de maître (mairie et logements)

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2016-07-27-10-35-22façade sud
20161025_185846façade nord

Cette conserverie a été créée à st Jean en 1926.

Main d’oeuvre : 6 hommes et 40 femmes à l’année et l’été 12 à 16 hommes.

Calendrier de fabrication assez lâche :
-pâté de porc : presque toute l’année
-langoustine : idem
-petits pois : du 15 juin au 15 juillet
-haricots verts : après le 15 juillet
sardines : juil à fin nov. parfois jusqu’au 15 déc.

le chiffre d’affaires dépasse 1 500 000 francs. La grande originalité de l’usine est la dispersion de ses ventes : avant la guerre l’usine vendait à 58 départements français.

 

BOURG église

Eglise St Jean Baptiste, dédiée à l’origine à St Rumon

Pignon ouest du XVIe avec escalier sur les rampants, clocher du XVIIIe, nef de 1885-1886.

Vitraux des 7 saints de Bretagne

Statuaire de St Jean Baptiste, St Herbot et St Mathieu (St Vao)

Chaire, stalles et autels en bois sortant des ateliers de Denis Derrien

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façade sud

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BOURG fabrique de chaussons

Usine de chaussons dite « usine peaux de lapins »
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Pierre sculptée en façade présentant un visage

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Idée d’un soldat démobilisé en 1919 pour gagner sa vie en tressant des chaussures de paille, son entreprise prospéra et en 1939 occupait 3 hommes et 20 femmes en atelier et 20 ouvrières à domicile. Avec un matériel des plus simples sont fabriquées des chaussures diverses : sabots de paille tressée, pantoufles de raphia, mules et babouches en raphia ou rabane. Le chiffre d’affaire en 1939 atteignait 2 millions de francs.

La concurrence n’est guère à redouter, il n’y a qu’une ou deux entreprises semblables en France, la principale est à Pau.
Il n’en est pas moins remarquable qu’une petite entreprise, partie de rien, arrive à se développer et à imposer ses produits sur les plus importants marchés métropolitains, et même sur quelques marchés coloniaux.

Le cuir employé vient de Paris ou de petits centres de tannerie comme Gournay et Seiches-sur-le-loir. Le raphia et la rabane sont fournis par les importateurs marseillais. Les chaussures se vendent en Bretagne, surtout à Paris, dans l’Est et le midi et en Afrique du Nord.