Archives mensuelles : octobre 2016
TREVINOU manoir
TRONOËN calvaire
TRONOËN chapelle
Chapelle du XVe édifiée sur le site d’un ancien temple gallo-romain dédié à Vénus.
Statuaire : ND de Tronoën, St Maudez, Ste Barbe, groupe de l’Annonciation (fin XVe), Pieta du calvaire de St Evy, Vierge, anges adorateurs en bois (XVIIIe).
ND-des-7-douleurs
St Sernin
Vitraux modernes (jaune pour le sable, bleu pour la mer) créés par l’atelier Michel Petit en 1990 (58630 Thivars).
Originalité : tête du guetteur de Tronoën à repérer au niveau du porche sud-est. Maître-autel d’une seule pierre de 5,35m sur 1,10m.
Charpente de la chapelle :
Pardon de Tronoën
Cérémonie religieuse se déroulant le 3ème dimanche de septembre, ce pardon est , depuis quelques années, l’occasion de bénir les surfeurs.
TRONOËN fontaine
Fontaine St Maudez (XVème siècle)
L’eau de source qui alimente cette fontaine dédiée à St Maudez est réputée pour guérir des piqûres de toutes sortes.
Par dévotion, on pratiquait ici la tradition des bravigou (= jolies petites choses), pièces ou morceaux de porcelaine jetées en offrande au fond du bassin en fonction de ses moyens.
La fontaine alimente un lavoir en pierres de taille et une mare.
TRONOËN oppidum
Fouilles (Paul Du Chatellier 1877)
Fouillé partiellement à la fin du 19e siècle par Paul du Chatellier, le site de Tronoën, implanté sur un promontoire naturel qui domine la baie d’Audierne, a été utilisé comme place forte (oppidum) et comme sanctuaire par les Celtes armoricains dès le premier Âge du fer puis par les Galloromains. Des dizaines d’armes en fer (épées, lances, éléments de bouclier, chaînes de ceintures) volontairement mutilées ont été déposées en offrande dans les fossés entourant le sanctuaire gaulois. Le sanctuaire gallo-romain qui se superpose au sanctuaire gaulois a livré de nombreuses monnaies, des céramiques, et d’innombrables statuettes de Vénus en terre blanche. (Jean-René Chatillon 2016)
TRONOËN sacristie et bâtiments connexes
XVIe siècle (sacristie et annexe)(chaumière)
TRONOËN milieu dunaire
Zone dunaire de Tronoën (dune vive, dune grise, flore, faune nicheuse)
Dune vive ou dune blanche : placée en bordure de la plage, c’est une zone d’engraissement de la dune par apports éoliens de sable caractérisée par une graminée fixatrice du sédiment grâce à ses stolons : l’oyat ou roseau des sables (Ammophila arenaria (L.) Link). A noter aussi la présence du liseron de mer (Convolvulus soldanella (L.) Brown) et d’une espèce protégée : le panicaut de mer (Eryngium maritimum L.).
Dune fixée ou dune grise : située en arrière de la dune blanche, le sable y est colonisé par de nombreuses espèces végétales (plantes à fleurs, mousses et lichens) y formant un tapis végétal ras. Parmi les plantes caractéristiques, il faut citer celles, remarquables par leur floraison ou leur fructification, qui se développent en touffes : l’oeillet marin (Armeria maritima (Miller) Willdenow) et l’immortelle des sables (Helichrysum arenarium), ou qui tapissent le sol : l’asperge de mer (Asparagus prostatus Dumortier) sans oublier celles qui sont dressées : le lagure ovale (Lagurus ovatus L.), l’ail (Allium sp.), la giroflée des dunes (Matthiola sinuata (L.) Brown).
La zone dunaire de Tronoën présente un intérêt ornithologique particulier pour 2 espèces d’oiseaux : le gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) qui est une espèce protégée susceptible de nicher en haut de l’estran et sur la dune vive et le guêpier d’Europe (Merops apiaster) qui se trouve ici en limite nord de son aire de reproduction.
Les actions concertées des gardes du Conservatoire du littoral et des employés de la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud ont permis depuis de nombreuses années de préserver cette biodiversité. Pour continuer dans cette voie, il est important qu’autochtones et touristes respectent les protections (ganivelles, clôtures de fils de fer) ou les cheminements matérialisés dans la zone dunaire.
Eryngium maritumum (panicaut de mer, chardon bleu des dunes)
Eryngium maritimum (panicaut de mer, chardon bleu des dunes)
Ammophila arenaria (oyat, roseau des sables)
Allium sp (ail)
Lagurus ovatus (lagure ovale, queue de lapin)
Matthiola sinuata (giroflée des dunes)
Matthiola sinuata (giroflée des dunes)
Cakile maritima Scopoli ( coquillier maritime, roquette de mer)
Armeria maritima (arméria maritime, oeillet marin)
Helichrysum arenarium (immortelle des sables)
asparagus prostatus (asperge de mer)
Honkenya peploïdes (pourprier de mer)
ST EVY milieu humide
Zone humide de St Evy (flore)
Roselière caractérisée par les 3 espèces suivantes : le roseau (Phragmites communis Trinius), la massette (Typha latifolia L.) et l’iris faux-acore (Iris pseudacorus L.).
Bords du ruisseau occupé par des arbres caractéristiques : saules et osiers (Salix sp.), peupliers (Populus sp.).
Massette
Epilobe