Usine de chaussons dite « usine peaux de lapins »
Pierre sculptée en façade présentant un visage
Idée d’un soldat démobilisé en 1919 pour gagner sa vie en tressant des chaussures de paille, son entreprise prospéra et en 1939 occupait 3 hommes et 20 femmes en atelier et 20 ouvrières à domicile. Avec un matériel des plus simples sont fabriquées des chaussures diverses : sabots de paille tressée, pantoufles de raphia, mules et babouches en raphia ou rabane. Le chiffre d’affaire en 1939 atteignait 2 millions de francs.
La concurrence n’est guère à redouter, il n’y a qu’une ou deux entreprises semblables en France, la principale est à Pau.
Il n’en est pas moins remarquable qu’une petite entreprise, partie de rien, arrive à se développer et à imposer ses produits sur les plus importants marchés métropolitains, et même sur quelques marchés coloniaux.
Le cuir employé vient de Paris ou de petits centres de tannerie comme Gournay et Seiches-sur-le-loir. Le raphia et la rabane sont fournis par les importateurs marseillais. Les chaussures se vendent en Bretagne, surtout à Paris, dans l’Est et le midi et en Afrique du Nord.